Amira Benbetka

Publié le 13 septembre 2025 à 11:38

Amira Benbetka est une jeune femme de lettres dont la plume, s’impose avec finesse dans le paysage littéraire contemporain. Traductrice et autrice prolifique, elle explore des genres variés, du conte au roman historique, en passant par le fantastique et la romance, avec une sensibilité marquée par les enjeux sociaux, la mémoire collective et les voix invisibilisées.

Son dernier roman, Le Tableau de Hampshire, publié aux Éditions Le Château d’Ames, a connu une belle reconnaissance publique, et a même été mis à l’honneur dans le métro parisien, en grand format.

Questions :

Tu écris dans des genres très variés : conte, historique, fantastique, romance… Comment choisis-tu la forme pour chaque sujet ?

Je ne pars jamais en me disant "Tiens, je vais écrire une romance historique", même si j'ai récemment décidé de me spécialiser dans la romance historique. C’est plutôt l’histoire qui m’impose sa forme. Si je veux transmettre de la tendresse, de la magie et une touche d’innocence, ça prend la forme d’un conte. Si l’idée me relie à une époque, un décor précis, alors c’est l’historique qui s’impose. Quand l’imagination déborde vers l’impossible, le fantastique prend le relais. Et si au cœur de tout ça il y a des émotions fortes, des regards et des battements de cœur, alors c’est une romance.

 

Comment ton parcours en traduction influence-t-il ta manière d’écrire ou de penser les langues dans tes récits ?

Traduire, c’est un peu comme voyager d’un univers à l’autre en gardant l’essence même d’une histoire. Écrire, c’est pareil. Je me dis souvent que mon roman est en quelque sorte une traduction de mes émotions en mots.

Quel est ton rapport à l’histoire de l’art, souvent présente en filigrane dans tes récits ?

L’histoire de l’art est pour moi une passerelle entre les époques. Regarder un tableau, c’est comme entrer en dialogue avec quelqu’un qui a vécu il y a des siècles. J’aime cette idée que l’art est intemporel, qu’il nous transmet des émotions au-delà du temps et des frontières. Dans mes récits, l’art devient souvent une clé pour ouvrir une porte vers un autre monde, ou pour relier le passé et le présent. Et j'aime aussi l'idée que l'art puisse être le point de départ dans une histoire d'amour. Que l'amour puisse s'articuler autour de cette passion commune pour l'art et la culture. C’est une manière de dire que la beauté et l’émotion ne meurent jamais. C'est vraiment le cas dans Le Tableau du Hampshire.

As-tu des retours de lecteurs qui t’ont particulièrement touchée ?

Honnêtement, tous les retours du Tableau du Hampshire m'ont transportée. Ce sont vraiment eux qui me donnent l'énergie et la volonté d'écrire encore et toujours. Chacun d'entre eux a touché une part différente au plus profond de moi. Et j'en profite pour leur dire MERCI car ils font vivre mes histoires et entretiennent ma flamme d'autrice. Sans compter ma merveilleuse maison d'édition Château d'âmes qui a cru en mon projet et qui m'accompagne d'une façon extraordinaire.

Quels sont tes projets à venir ou les thématiques que tu rêves d’explorer ?

J'ai beaucoup de projets en rapport avec les romances historiques et cette idée d'explorer le passé. J'espère vous en dire plus très bientôt

Peux-tu nous partager une phrase, une citation ou un enseignement qui t’inspire ?

J'aime beaucoup (entre autres) la citation de Rûmî: "L'attente est pareille à des ailes. Plus les ailes sont fortes, plus le vol est long". Ça résonne avec mon parcours d'autrice.

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